top of page

Lascahobas n’est pas une perte acceptable — Lalime le dit en criant

  • Photo du rédacteur: Renouvo Demokratik
    Renouvo Demokratik
  • 11 juil.
  • 2 min de lecture

Par : NOVAVOX, Notre Éditorial.

-PC: novavox-
-PC: novavox-

Dans une tribune publiée le 7 juillet 2025 par Le Nouvelliste, l’économiste Thomas Lalime met en garde contre une bascule stratégique : la prise de Lascahobas par des groupes armés constituerait bien plus qu’un épisode de violence locale. Elle incarne, selon lui, un tournant décisif dans une offensive territoriale coordonnée qui menace directement la souveraineté de l’État haïtien.

L'économiste rappelle que Lascahobas ne relève pas du détail géographique — c’est un carrefour vital, situé à la frontière dominicaine, où circulent marchandises, populations, et flux informels. Sa perte ouvrirait un corridor aux groupes armés, facilitant leur avancée vers des régions clés du Centre, du Nord et du Nord-Est, et risquant de compromettre des pôles majeurs comme Hinche, Cap-Haïtien ou Fort-Liberté.

Pour Thomas Lalime, la chute de Lascahobas serait la perte d’un verrou stratégique : le dernier rempart avant l’effondrement total de l’ordre national, avec des répercussions dramatiques sur les plans économique, sécuritaire et diplomatique.

Lalime décrypte une stratégie de conquête territoriale menée avec une redoutable précision, face à un État morcelé, enlisé dans l’improvisation et l’absence de vision stratégique. Il soutient que la conquête de cette commune frontalière par des organisations criminelles armées traduirait l’incapacité croissante de l’État à préserver ses frontières, ses institutions, et sa légitimité.

En somme, l’économiste ne dépeint pas seulement une ville attaquée, mais une nation au bord d’une désintégration territoriale, où le chaos se mue en système et l’abandon en politique.

 Le compte à rebours de la responsabilité est engagé

Le cri de Lalime résonne comme un glas — celui d’une République assiégée, où chaque jour perdu effrite davantage les remparts d’une souveraineté déjà vacillante. C’est un compte à rebours silencieux, une urgence sans tambour, qui fait peser sur chaque citoyen, chaque institution, la gravité d’une responsabilité qui ne peut être ajournée.

Cependant, toute espérance placée dans le CPT relève désormais de l’illusion. Ses quinze mois de gestion du pouvoir ont scellé une triple faillite — étatique, sécuritaire et sociale. Loin de rétablir l’ordre, il a aggravé les fractures, amplifié l’ascension des réseaux criminels et plongé les populations dans une vulnérabilité endémique.

L’indignation comme épilogue de la destruction

En effet, le CPT traverse les drames comme une ombre muette : l’hôtel Oloffson en flammes, comme tant d’autres symboles perdus, devient le théâtre silencieux d’une République absente, dont l’indignation ne surgit que lorsque tout est déjà consumé.

Similairement, les tuteurs internationaux endossent le rôle de Ponce Pilate : ils se déclarent solidaires des "efforts du peuple haïtien pour la paix et la sécurité", tout en s’abstenant de toute responsabilité tangible face à l’effondrement qu’ils prétendent accompagner.

Entre temps, le peuple haïtien subit les ravages d’un chaos structurel, alimenté par l’impunité et la collusion. Cette faillite, bâtie pierre par pierre, ne laisse qu’une seule issue : celle d’un sursaut national porteur d’un véritable renouveau démocratique, seul antidote à une capitulation méthodiquement orchestrée.

L’heure tourne, et Lascahobas retient son souffle — reflet d’un pays en sursis. Mais aucune pelleteuse du silence ne viendra ensevelir la mémoire d’un peuple debout. Agir devient impératif !!!


Audio cover

1 commentaire


Invité
11 juil.

Lalime salopette c grace a vs que haiti est en guerre

J'aime

Top Stories

Receive our analysis and perspectives directly in your inbox. Sign up for our weekly newsletter.

  • Instagram
  • Facebook
  • Twitter

© NONAVOX . Powered and secured by Wix

bottom of page