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Bilan d’un an du CPT : un gouffre financier, un désastre humanitaire

  • Photo du rédacteur: Renouvo Demokratik
    Renouvo Demokratik
  • 27 avr.
  • 2 min de lecture

Par : Michel Legros,

Sitwayen pou Respè Konstitisyon.

26 avril 2025

- Credit : haiti-sinking by Bill Day-
- Credit : haiti-sinking by Bill Day-

Hier marquait le premier anniversaire de la mise en place du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Un an d’atermoiements, de décisions opaques, d’incapacité à enrayer l’effondrement sécuritaire du pays. Alors que les Haïtiens vivent dans la peur, le dénuement, souvent à la belle étoile et la faim au ventre, les neuf membres du CPT continuent de coûter plusieurs millions de gourdes au trésor public — certaines sources évoquent jusqu’à 13 500 000 gourdes mensuellement.

Sous le regard de Normil, les gangs ont élargi leur emprise, transformant des villes, villages et quartiers entiers en zones de non-droit, où ni l’État ni la loi ne pénètrent plus. La capitale, morcelée, saigne toujours. Le Centre-ville est fantomatique. Carrefour-Feuilles, Solino, Nazon, Pouplard, Bel-Air et, ce mois-ci : Saut-d’Eau, Mirebalais, puis cette semaine, Pacot... autant de noms qui évoquent désormais l’abandon, la fuite, la mort.

Pendant ce temps, les forces de l’ordre sont désorganisées, mal équipées, démoralisées. Loin d’être le bouclier de la population, elles sont devenues les témoins impuissants d’un génocide rampant.

Leur chef, l'incompétent Normil, pourtant, reste indéboulonnable et intouchable avec l'appui inconditionnel d'un certain Fritz Alphonse. Ils incarnent la continuité d’un système qui protège les coupables et sacrifie les innocents.

Sur le plan politique, aucun progrès notable n’a été accompli. Aucun calendrier crédible de quoi que ce soit n’a été adopté. Les promesses de rétablir l’ordre constitutionnel se sont évaporées dans un brouillard de commissions et de nominations partisanes. Avec ce legs imposé par la Caricom et Anthony Blinken, la population restera sans représentation pour longtemps encore.

Sur le plan social, la misère s’approfondit, les services publics sont inexistants. Et même l’exode n’est plus une échappatoire, face à l’haïtianophobie agressive de Luis Abinader et à la nouvelle politique migratoire de Donald Trump.

Le CPT, c’est douze mois de simulacres, pour parler comme Mme Ternier. Il était censé incarner l’espoir ; il n’a apporté que le pire.C’est une transition qui piétine pendant que le pays s’effondre. Et au cœur de ce désastre, une même constante : Normil.À quel prix ? À tout prix.

Peuple haïtien, avec des chefs aussi cyniques, aussi cruels, dont la cupidité aveugle empêche de voir une ruine pourtant éclatante, Viv Ansanm ne peut que triompher — à moins qu'un redressement n'intervienne avant qu'il ne soit trop tard.

Messieurs, vous qui, par vénalité, persistez à soutenir et maintenir, envers et contre toute évidence, l'incompétence à la tête de notre principale force de défense nationale, vous vous comportez en assassins. À mes yeux, il n'existe aucune différence entre Viv Ansanm et vous, car vos crimes s’équivalent : les uns tuent, les autres laissent tuer.

Les "bandits à cravate" dont on parle tant ces derniers jours, c’est d’abord vous : complices pleinement conscients, engagés à la fois objectivement et subjectivement aux côtés de Ti Lapli, Izo, Plip Plip et consorts dans leur œuvre de destruction. J’attends avec impatience le jour où la nation demandera des comptes.

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