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Les Frissons Rebelles du Canapé-Vert

  • Photo du rédacteur: Renouvo Demokratik
    Renouvo Demokratik
  • il y a 3 jours
  • 4 min de lecture

Haïti : Le Grand Silence des Traîtres.

PAR: Georges DUPERVAL,

Coordonnateur Général

BATON JENÈS LA

Quand la nation s'effondre, les traîtres prospèrent. Mais il reste encore un souffle prêt à renverser l'histoire.

Pendant que les armes tonnent et que les larmes ruissellent, la majorité de ceux qui prétendaient défendre Haïti ont fui, trahi, ou vendu leur conscience.

Ce texte n’est pas une plainte, mais un cri de guerre. Il est temps de déchirer le voile de l’hypocrisie et d’appeler chaque Haïtien conscient à la révolte intérieure et extérieure.

Voici la vérité nue : Haïti est trahie par ses propres fils. Mais une minorité invincible peut encore sauver la patrie.

Aujourd’hui, Haïti est nue.

Face à l’insécurité, face aux gangs, face à la violence sauvage, face à l’humiliation quotidienne, Haïti est seule. Tout ce que le peuple avait longtemps vénéré, espéré ou imploré s’est effondré. Les croyances mystiques, les sociétés secrètes, les églises, l'État, les élites économiques et sociales, tous ceux qui prétendaient protéger la nation, ont trahi.

Le pays entier assiste, impuissant, à une apocalypse lente où les gangs sont devenus les vrais maîtres du territoire.Ils contrôlent les villes, les routes, les vies.Ils imposent leur loi au grand jour, sans crainte ni honte, pendant que ceux qui devaient défendre la patrie détournent les yeux, se cachent, marchandent ou pactisent.

Quand les mystiques se taisent, les fusils parlent. Où sont passés les Tanpliers, les Illuminatis, les Francs-Maçons, les Rosicruciens, les sociétés secrètes qui, hier encore, faisaient frémir les foules par leurs mystères ? Où sont les Houngans, les Mambos, les grandes loges mystiques censées veiller sur la destinée de ce peuple ?

Tous se sont tus. Tous ont abandonné leur rôle sacré pour se transformer en simples commerçants de services mystiques privés, vendant prières, protections et rituels au plus offrant, sans aucun engagement véritable envers la nation.

Le mysticisme, qui devait être la colonne vertébrale spirituelle de notre résistance, a été vidé de sa substance. Il n’est plus qu’une marchandise, un commerce cynique, une fausse promesse dans un marché de dupes. Pendant que le peuple meurt, les temples sont fermés ou réduits à des boutiques.

Un peuple qui attend des sauveurs meurt en silence.

L'État, lui, est en ruines. Les généraux de l’armée ont disparu du champ de bataille. Les hauts responsables de la police nationale ont baissé les armes ou se sont vendus aux forces de destruction.

Le président n'est plus qu'un fantôme institutionnel, manipulé comme une marionnette.

Le Premier ministre, quant à lui, ressemble davantage à un bouffon qu'à un chef de gouvernement : incapable d'agir, incapable de protéger, incapable même de parler avec autorité.

Et que dire du secteur privé ?Les grandes organisations patronales, les chambres de commerce, les multinationales locales et internationales ont troqué l’avenir du pays contre leurs profits immédiats.

Ils pactisent ouvertement avec les criminels, financent les réseaux de l’ombre, alimentent l’instabilité pour mieux prospérer dans le chaos. Ils participent activement à la déconstruction de la nation en feignant l’innocence.

Les confessions religieuses traditionnelles, catholiques et protestantes, les syndicats ouvriers, les associations de défense des droits humains, tous ceux qui prétendaient hier parler au nom de la justice et du peuple opprimé, se sont mués en courtisans silencieux.

Ils préfèrent conserver leurs privilèges, leurs subventions, leurs passe-droits, plutôt que d'assumer le rôle historique que le moment exige.

La vérité est cruelle, mais elle est sans appel :

La trahison des élites est plus meurtrière que la violence des gangs. Toute l’architecture sociale, spirituelle, politique et économique d’Haïti est complice de sa propre destruction.

Par la lâcheté.

Par la corruption.

Par la trahison.

Par l’indifférence.

Le peuple haïtien doit ouvrir les yeux.

Aucun Dieu, aucun loa, aucun prêtre, aucun pasteur, aucun président, aucun général, aucun homme d'affaires ne viendra sauver Haïti si le peuple lui-même ne se réveille pas.

Ce n’est pas seulement l’État qui est à reconstruire, c’est l’âme du peuple.

La seule planche de salut désormais, c'est une révolte de la conscience nationale.

Une insurrection morale, lucide, sans compromission.

Une génération nouvelle, prête à tout sacrifier pour la vérité, pour la justice, pour l’indépendance réelle.

Une génération qui refuse de vendre son âme pour un visa, pour un contrat, pour un poste, pour un petit privilège éphémère.Nous n’avons plus besoin de rituels vides, de communiqués stériles, de conférences hypocrites.Nous avons besoin d’un soulèvement de la dignité.

Reconstruire Haïti exigera de tout renverser :

Renverser les réseaux de corruption.

Renverser les élites complices.

Renverser les habitudes de résignation.

Renverser la culture de la peur.

Debout ou détruits, il n'y a plus d'alternative.

Il ne s’agira pas simplement de changer des visages au pouvoir, mais de changer les mentalités, les pratiques, les rapports entre le citoyen et l'État, entre le citoyen et son frère.

Le combat qui s’annonce est spirituel, moral, politique, économique et social à la fois.

Il devra être mené sur tous les fronts, avec le courage des ancêtres qui, en 1804, avaient juré de mourir plutôt que de redevenir esclaves.

Haïti ne pourra renaître que par l’éveil d’une minorité déterminée, lucide, incorruptible.

Une minorité qui refusera l’hypocrisie des sociétés secrètes devenues banques d'affaires mystiques.

Une minorité qui dénoncera les prêtres et les pasteurs vendus.

Une minorité qui combattra les entrepreneurs criminels déguisés en philanthropes.

Cette renaissance n’attendra pas les prochaines élections.Elle ne dépendra pas de l'arrivée hypothétique d'une mission internationale.Elle commencera le jour où chaque Haïtien digne décidera qu’il n’a plus peur.

Quand l'État tombe, le peuple devient l'État.

Plus peur de mourir.

Plus peur de dénoncer.

Plus peur de rêver.

Plus peur de se battre pour ce qui est juste.

Le Temps de la Résistance consciente

Aujourd'hui, Haïti est à genoux. Mais de ce sol souillé peut jaillir une génération capable de se dresser, de marcher, de combattre et de vaincre.

À condition de rompre avec la servitude volontaire.

À condition d’enterrer la lâcheté collective.

À condition d’oser, ensemble, écrire une autre page.

Le temps de la peur est terminé.

Le temps des illusions est terminé.

Le temps des compromis honteux est terminé.

Le temps de la Résistance consciente est arrivé.

Haïti sera sauvée par ceux qui n’ont plus peur.Le sort d'Haïti ne sera plus décidé par ses bourreaux,mais par ceux qui, enfin, auront choisi de se tenir debout.


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1 Comment


Guest
il y a 9 heures

Vive Haïti 🇭🇹

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